Sword Beach : la 3ème division d'infanterie britannique
et les commando français

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La situation

Sword Beach est la plage britannique située le plus à l'est du secteur du débarquement.

La plage s'étire sur une longueur d'environ 8 kilomètres de Lion-sur-Mer à Ouistreham située à l'embouchure de l'Orne. La zone comporte beaucoup de maisons de vacances et d'établissement touristiques situés juste au bord de la plage.

Caen se trouve à une quinzaine de kilomètres de la plage et constitue un noeud routier et ferroviaire capital pour les alliés comme pour les allemands.

Les défenses allemandes de ce secteur sont assez légères et consistent en quelques points d'appuis situés sur la côte. La batterie d'artillerie de Merville à l'est de l'estuaire de l'Orne représente le principal élément de défense. La plage est également sous le feu des batteries d'artillerie de gros calibre de la région du Havre.

Un peu en arrière se trouvent plusieurs positions de canons de 88 mm et de mortiers qui peuvent appuyer les positions de la plage. Enfin, tout un réseau de fossés anti-tanks, de champs de mines et d'obstacles bétonnés placés en travers des rues des villages côtiers complètent le système défensif.

Des éléments de la 716ème Division d'Infanterie, en particulier les 736ème et 125ème Régiments ainsi que des éléments de la 21ème Panzer Division sont placés dans le voisinage de la plage, prêts à contre attaquer. Enfin, à l'est de la Dive se trouve la 711ème Division d'Infanterie.

Les forces

Le Lieutenant-Général Miles Dempsey était le commandant de la 2ème Armée Britannique qui devait faire débarquer ses éléments sur Sword.

La plage est divisée en 4 secteurs principaux, soit Oboe, Peter, Queen et Roger (voir carte).

L'assaut devait être mené par la 3ème Division d'Infanterie Britannique à laquelle étaient attachés des commandés français et Britanniques. Le Régiment South Lancashire devait attaquer le secteur Peter, le Régiment Suffolk devait s'emparer du secteur Quen et le Régiment East Yorkshire devait débarquer dans le secteur Roger.

Les objectifs

Les objectifs de la 3ème Division étaient de s'emparer de Ouistreham et de pénétrer à l'intérieur des terres pour prendre Caen et son aéroport de Carpiquet.

Les commandos de Lord Lovat devaient foncer à travers les lignes ennemies pour faire au plus tôt la jonction avec les troupes de la 6ème Division Aéroportée qui tenaient les ponts de l'Orne et du Canal de l'Orne et ainsi consolider le flanc oriental du secteur de débarquement.

L'assaut

L'assaut était prévu pour 7 heures 25.

Les troupes furent accueillies par quelques coups de feu et le débarquement se déroula sans problèmes. Vers 8 heures, les combats s'étaient déjà déplacés dans l'intérieur des terres.

A 13 heures, les commandos firent la jonction avec les paras du Major John Howard qui tenaient les ponts de l'Orne.

Sur le flanc ouest, le jonction ne pu être faite avec les canadiens débarqués à Juno. En effet, vers 16 heures, des chars et des troupes mécanisées appartenant à la 21ème Panzer Division menèrent une contre attaque en direction de la plage. Le 192ème Régiment de Panzer Grenadier atteint même la plage à 20 heures, prouvant par là que la théorie de Rommel était la bonne (théorie voulant que les Panzer Division soient stationnées juste à l'arrière des plages pour pouvoir contre attaquer le jour même du débarquement, contrairement aux ordres de Hitler qui voulait garder ses Panzer Division plus à l'arrière).

Néanmoins, les allemands perdirent 98 tanks à cause des attaques aériennes et des attaques blindées alliées et le soir, la contre attaque de la 21ème Panzer Division était stoppée.

Le bilan de la journée

Au soir du 6 juin, la 3ème Division avait débarqué 29'000 hommes et avait perdu 630 blessés et tués.

La jonction avec les troupes aéroportée avait pu être faite, mais la jonction avec les canadiens débarqués à Juno Beach n'avait pu être opérée.

Enfin, l'objectif principal de cette journée n'avait pu être atteint : la prise de Caen et de son aéroport allait prendre plusieurs semaines de combats très durs et qui allaient coûter extrêmement cher en hommes et en matériel.



GALLERIE

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Copyright :
Ce texte a été partiellement adapté et avec leur permission de l'Encyclopaedia Britannica
(Encyclopaedia Britannica Presents Normandy : 1944), Copyright 1998, Encyclopaedia Britannica, Inc.